L'important, c'est la rose
C'est vrai, à l'origine, ce blog se voulait, sinon d'utilité publique, du moins un poil informatif, genre où aller manger de bonnes tripes à Caen, comment réaliser un sac à main avec un patron trouvé sur internet ou encore, à l'origine du monde howtotravelightien (non, je ne vous montrerai pas ma chatte), comment différencier les bonnes herbes des indésirables. Et puis, progressivement, tout ça s'est transformé en quelque chose de bien plus personnel, avec deux/trois velléités générales. En bref, ce blog est devenu une fenêtre sur ma-vie-mon-âââme.
Du coup, n'en déplaise à mon flamboyant égo, c'est devenu un blog comme beaucoup d'autres.
Mais qu'il en soit ainsi.
Déjà parce que je suis complètement hallucinée par ma faculté d'écrire DEUX posts dans le même mois, mais aussi parce que j'ai cru comprendre que quelques un(e)s d'entre vous étaient aussi en train de baver des ronds de serviette (cette expression existe-t-elle rééllement ?) avec l'appendice vibrant situé sous la poitrine, là, à gauche, oui oui, vous voyez très bien de quoi je veux parler. En bref, ce qui semble motiver les foules, ce sont les peines de coeur, alors allons-y gaiement.
Quoi que non, pas tout à fait.
Plutôt que de narrer par le menu quelque chose d'aussi universel que "c'est fou ce que c'est cool de dormir dans des draps propres, mais quand même, s'ils sont si propres, c'est aussi pour faire bonne impression, donc, viens là Homme de Ma Vie que je t'en mette plein les mirettes de la propreté de ma literie en 140", je me permets une petite analyse de circonstance.
Suite à une récente déconvenue, je me suis entendue dire "ce que tu cherches n'existe pas, l'amour ne se passe pas comme dans une série".
Hum.
Une fois mes dents récupérées, plusieurs constats me viennent à l'esprit.
Si l'amour consiste à se faire éviscérer par un tordu parce qu'on est soi-même la femme d'un sérial killer, à attendre de voir le double de votre 5em meilleur pote avant de se décider à virer son stérilet en lâchant un cri de cow boy pour se reproduire avec sa moitié, à refuser de sortir à avec un type parce qu'il appartient à une autre dimension, alors non, je ne crois pas que l'amour, je veux dire, l'Amour, ça se passe comme dans les séries.
Mais je vais aussi dire mieux, je ne le souhaite pas.
Bien que je sois sceptique sur le concept de la vie de couple à long terme (celle qui entraine fidélité, engagement, chaussettes sales et sexe matinal malgré l'haleine de poney), je n'en demeure pas moins persuadée qu'avec moults efforts et concessions, celle-ci soit possible. Donc, qu'on soit clairs : je n'idéalise en rien les couples qui sont encore ensemble depuis x années, non, je me contente de les admirer.
Cependant, bien que je réalise que le glamour des débuts s'efface assez vite, il me semble que les couples qui restent ensemble sont soudés par une chose assez indéfinissable, propre à chacun et indispensable. Il n'y a pas si longtemps que ça, je vous aurai dit que c'était le sentiment amoureux. Et puis, à bien y réfléchir, je ne suis pas aussi sûre que ce soit le cas.
- Pourquoi pas le sentiment amoureux ? Parce que quelqu'un a dit un jour "le bonheur né de la passion n'est pas fait pour durer" (si je fouille vraiment ma mémoire il est probable que cette citation soit extraite de la saison 2 de "Pushing Daisies"). Mais aussi et surtout parce que le sentiment amoureux est une espèce de chose volatile et métamorphe qui peut très bien se barrer par la fenêtre sur un coup de tête.
- Serait-ce alors le sexe, si torride et génial qu'il en est devenu addictif ? Hum, franchement, au bout de la quatrième mycose d'irritation, la plupart des positions et/ou pièce de l'appartement essayées, le sexe, si douloureux que ce soit à admettre se tasse comme ma grand-mère de 96 ans.
- Serait-ce donc alors, et là je passe du côté obscur de la force, le besoin de se poser, de fonder une famille, bref, des raisons sociales ? Peut-être que je vis dans le monde des bisounours, mais je ne le crois pas non plus. Du moins, pas systématiquement.
Ce qui pousse un couple heureux, et cet adjectif a toute légitimité à être ici, à rester ensemble c'est l'intégrité. Si l'on regarde la définition dans le dictionnaire (il est tard et j'ai la flemme d'aller jusqu'à ma bibliothèque : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/integrite/), l'intégrité est " l'état d'une chose qui n'a pas été altérée".
Par définition, être en couple implique une altération de soi. On accepte de se modifier pour ou en fonction de l'autre. Ce n'est pas dramatique ni horrible, c'est juste un fait. Mais si l'on arrive à sentir que ce changement est une extension de soi qui n'en trahit pas la nature profonde, alors oui, on est là où l'on est censé être.
Pour appuyer cet avis, la deuxième définition suggéré par l'internaute, c'est l'honnêteté.
Donc, tous ces joyeux illuminés qui disent qu'ils savent que c'est le bon/la bonne parce qu'ils arrivent à rester eux-même touchent sans doute du doigt la vérité.
Cependant, l'intégrité est aussi un concept qui nous est propre, acquise par l'éducation, l'expérience et la réflexion.
Aussi, quand je me balade dans la rue et que je vois ceci :
Du coup, n'en déplaise à mon flamboyant égo, c'est devenu un blog comme beaucoup d'autres.
Mais qu'il en soit ainsi.
Déjà parce que je suis complètement hallucinée par ma faculté d'écrire DEUX posts dans le même mois, mais aussi parce que j'ai cru comprendre que quelques un(e)s d'entre vous étaient aussi en train de baver des ronds de serviette (cette expression existe-t-elle rééllement ?) avec l'appendice vibrant situé sous la poitrine, là, à gauche, oui oui, vous voyez très bien de quoi je veux parler. En bref, ce qui semble motiver les foules, ce sont les peines de coeur, alors allons-y gaiement.
Quoi que non, pas tout à fait.
Plutôt que de narrer par le menu quelque chose d'aussi universel que "c'est fou ce que c'est cool de dormir dans des draps propres, mais quand même, s'ils sont si propres, c'est aussi pour faire bonne impression, donc, viens là Homme de Ma Vie que je t'en mette plein les mirettes de la propreté de ma literie en 140", je me permets une petite analyse de circonstance.
(Oh mon Dieu, tout ce blanc ! Aucun chat roux ne peut décemment vivre ici)
Suite à une récente déconvenue, je me suis entendue dire "ce que tu cherches n'existe pas, l'amour ne se passe pas comme dans une série".
Hum.
Une fois mes dents récupérées, plusieurs constats me viennent à l'esprit.
Si l'amour consiste à se faire éviscérer par un tordu parce qu'on est soi-même la femme d'un sérial killer, à attendre de voir le double de votre 5em meilleur pote avant de se décider à virer son stérilet en lâchant un cri de cow boy pour se reproduire avec sa moitié, à refuser de sortir à avec un type parce qu'il appartient à une autre dimension, alors non, je ne crois pas que l'amour, je veux dire, l'Amour, ça se passe comme dans les séries.
Mais je vais aussi dire mieux, je ne le souhaite pas.
Come On ! On ne vit pas dans une jupe pareille, on reste debout à caresser la joue d'un architecte, mais on ne vit pas.
Bien que je sois sceptique sur le concept de la vie de couple à long terme (celle qui entraine fidélité, engagement, chaussettes sales et sexe matinal malgré l'haleine de poney), je n'en demeure pas moins persuadée qu'avec moults efforts et concessions, celle-ci soit possible. Donc, qu'on soit clairs : je n'idéalise en rien les couples qui sont encore ensemble depuis x années, non, je me contente de les admirer.
Cependant, bien que je réalise que le glamour des débuts s'efface assez vite, il me semble que les couples qui restent ensemble sont soudés par une chose assez indéfinissable, propre à chacun et indispensable. Il n'y a pas si longtemps que ça, je vous aurai dit que c'était le sentiment amoureux. Et puis, à bien y réfléchir, je ne suis pas aussi sûre que ce soit le cas.
- Pourquoi pas le sentiment amoureux ? Parce que quelqu'un a dit un jour "le bonheur né de la passion n'est pas fait pour durer" (si je fouille vraiment ma mémoire il est probable que cette citation soit extraite de la saison 2 de "Pushing Daisies"). Mais aussi et surtout parce que le sentiment amoureux est une espèce de chose volatile et métamorphe qui peut très bien se barrer par la fenêtre sur un coup de tête.
- Serait-ce alors le sexe, si torride et génial qu'il en est devenu addictif ? Hum, franchement, au bout de la quatrième mycose d'irritation, la plupart des positions et/ou pièce de l'appartement essayées, le sexe, si douloureux que ce soit à admettre se tasse comme ma grand-mère de 96 ans.
- Serait-ce donc alors, et là je passe du côté obscur de la force, le besoin de se poser, de fonder une famille, bref, des raisons sociales ? Peut-être que je vis dans le monde des bisounours, mais je ne le crois pas non plus. Du moins, pas systématiquement.
Ce qui pousse un couple heureux, et cet adjectif a toute légitimité à être ici, à rester ensemble c'est l'intégrité. Si l'on regarde la définition dans le dictionnaire (il est tard et j'ai la flemme d'aller jusqu'à ma bibliothèque : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/integrite/), l'intégrité est " l'état d'une chose qui n'a pas été altérée".
Par définition, être en couple implique une altération de soi. On accepte de se modifier pour ou en fonction de l'autre. Ce n'est pas dramatique ni horrible, c'est juste un fait. Mais si l'on arrive à sentir que ce changement est une extension de soi qui n'en trahit pas la nature profonde, alors oui, on est là où l'on est censé être.
Pour appuyer cet avis, la deuxième définition suggéré par l'internaute, c'est l'honnêteté.
Donc, tous ces joyeux illuminés qui disent qu'ils savent que c'est le bon/la bonne parce qu'ils arrivent à rester eux-même touchent sans doute du doigt la vérité.
Cependant, l'intégrité est aussi un concept qui nous est propre, acquise par l'éducation, l'expérience et la réflexion.
Aussi, quand je me balade dans la rue et que je vois ceci :
... Je ne peux m'empêcher de me demander quelle sera la vie amoureuse rêvée de la petite fille qui aura porté toutes ces roses.
Un parent qui déguise sa fille en bouquet de mariée ne lui impose-t-il pas quelque part l'idée que l'amour est une chose parfaite, propre et sans douleur dans laquelle elle se réveillera en chantant pendant que des oiseaux lui brosseront les cheveux ?
Ou alors je m'égare.
Mais après tout, la petite fille qui portera cette robe se trouvera peut-être, comme le jardin, très douée pour la Bagatelle.
Commentaires
Je résume : "HA ! Bien dit !"
<3
Pour le reste, l’amour est une contigence sociale, un mot-concept lourdement influencé par les acquis sociaux. Donc, très clairement, la plupart d’entre nous ne faisons que recracher les disniaiseries que nos parents nous ont foutu dans le crâne.
Quand je vois le nombre de personnes qui confondent désir charnel et sentiments amoureux…