Bonheur du bidon sur bitume
Amis lecteur, chose promise, chose due, je t’avais dit que je t’offrirai un petit panel des restaurants sympas croisés sur mon chemin lors de mes enquêtes. Régale toi les yeux, c’est maintenant.
Tout d’abord, si tes roues te portent jusqu’à Pontarlier (ça arrive à des gens très bien aussi), ouvre grands les yeux et tente de trouver de l’eau. Bon, certes c’est facile, puisque Pontarlier peut s’enorgueillir d’un taux de pluviométrie assez conséquent mais ce que tu cherches, c’est le Doubs. Et puisque pour traverser le Doubs, il est généralement d’usage d’utiliser un pont, c’est là que les Athéniens s’atteignirent, le resto dont je vais faire l’apologie s’appelle sobrement « côté pont »
Lorsqu’on rentre, on est tout de suite frappé par le décor, fait de bric et de broc, tous à vendre comme l’indique discrètement une petite note à la craie sur un pan de mur.
La cuisine est simple et savoureuse, la vaisselle très variée et rigolote, le menu change tous les jours et se prépare en fonction des saisons. And last but not least : les prix sont abordables. Pour un plat du jour + dessert comptez entre 15 et 20 euros (si vous prenez du vin, bonne sélection par ailleurs, sans prétention mais sans honte pour autant) Sinon, le plat est à environ 8 euros. Personnellement je garde un souvenir ému de lasagnes aux légumes suivis du méli-mélo melon et mirabelles au mascarpone (beaucoup de « M » tout ça, non ? Ne serait-ce pas un message subliminal ?)
Allez, pour finir, du pinard, des fleurs et l’adresse :
Après la Franche-Comté, je suis partie en Bretagne. Soit quelques paysans sympas, une énoooorme quantité de poules...
Quelques vaches pour me retarder de bon matin
(Alors là, les petits loulous, sachez que j'ai passé des JOURS à essayer de faire un .gif avec ces vaches, et que : CA MARCHE PAS ! Aussi, si vous n'êtes pas contents, vous n'avez qu'à aller vous faire bronzer les yeux là :)
Et enfin ; un week-end passé en famille sous le signe de la débauche avec à l'appui soirée déguisé (le thème : la lettre « K » , dont acte : moult komandantur, kalachnikov, une kiné, une tentative de « lolita » de Kubrick, et le regret que personne n'ai tenté le grand n'importe quoi avec Kamoulox), le tout arrosé de tubes des années 90 (oui oui, de Corona à Dr Alban en passant par Ménélik) et, bien sûr vu qu'on était en Bretagne : beaucoup trop d'alcool. Je suis sympa, je ne laisse que peu de preuves
Par ailleurs, je ne peut m'empêcher de vous narrer une petite mésaventure qui m'est arrivée à Guingamp.C'est vrai, le simple fait de situer la scène à Guingamp, permet de s'attendre à ce que Fred Vargas pointe le bout de son nez. Et pourtant non.
Je me suis tout d'abord fait suivre sur la route par un timbré pendant 20 bonnes minutes, ses essuie-glaces roulant des pelles à mon coffre et lui voulant sans doute faire la même chose vu les geste obscènes que sa langue faisait sur sa bouche. Sâle.Et bien la pauvre petite chose qui se cache derrière mes cheveux a quand même été assez remuée pour en oublier ses clés dans sa chambre d'hôtel. Rien de dramatique me diriez-vous si vous pouviez me dire quoi que ce soit que je sois en mesure d'entendre.
Oublier ses clés dans sa chambre, c'est une chose, mais derrière la porte, alors que le seul homme capable de jouer les passe-partout n'arrive qu'à 23h, s'en est une autre ! Allez vous amuser à escalader deux étages d'une façade d'hôtel moderne, pieds nus, à 9 du soir, à jeun (j'ai tendance à croire que ce genre de situation est beaucoup plus drôle avec un verre de pinot dans les artères) le tout au bord de l'autoroute de Guingamp ! Heureusement pour moi, il a du me rester quelques vestiges de chimpanzé, (les mauvaises langues diront que c'est ma pilosité), mais j'ai quand même réussi à gravir ça :
Grâce à l'assistance de la standardiste, des 3 échelles de l'hôtel (aucune à la bonne taille) et de mon incroyable détermination à ne pas passer la nuit dehors. Etonnant, non ?
(ouai, je gère pas encore super bien iphoto...)
Donc, si vous rencontrez un connard sur la route et que vous vous retrouvez perdu(e) dans un hôtel de bord de route, quitte à faire une connerie de plus, pensez au moins à mettre des chaussures, sinon...
C'est con.
Jusqu'ici, je vous l'accorde, je me suis légèrement éloignée du but orignel de ce post qui était de vous faire découvrir mes coups de coeurs gastronomiques sur la route. J'aimerai vous dire que l'hôtel de Guingamp en valait la peine, mais à moins d'aimer les tartoches aux épinard et au chèvre surgelé, je ne vous laisserai pas les coordonnées du lieu.Par contre, si vous passez par Paris, ne manquez pas de faire un tour au Loir dans la Théière. Un charmant petit resto qui donnerait presque envie d'avoir un amoureux à lunettes lisant du Jim Harrisson pour l'accompagner bruncher le dimanche.
Presque.
Si l'amoureux à lunettes n'est pas dans votre garde-robe, sachez que moi j'y suis allé avec ma soeur et qu'on s'est régalé d'un délicieux pavé de rumsteack bien cuit et tendre comme il faut accompagné d'un super gratin dauphinois aux cèpes. Et comme on est des filles, haraut (je n'ai aucune idée de comment ça s'écrit) sur les desserts !
Le loir dans la théière
3 rue des rosiers
75004 PARIS
tel : 01 42 72 90 61
Le lieu est vraiment sympa, les serveurs gentils et vous répondant quand on leur pose une question, le panel des clients variés (Grande Soeur et moi avons vu défiler deux petites vieilles toutes guillerettes, un couple de jeunes trentenaires, et une ribambelles de jeunes chalalas. Oui, on avait plein de choses à se dire).
Voilà pour votre palais.
Et enfin, j'en avais parlé, je l'ai fait ! Je me suis mise sérieusement à la colle avec la singer de l'avant-guerre. Après avoir galéré sur les pochettes pour iphone pendant beaucoup plus de temps que mon égo n'acceptera de le révéler ...
... j'ai enfin terminé ma première « vraie » robe ! Qu'on se comprenne, je ne renie pas le petit machin confectionné à base de tissu d'ameublement pour le mariage de ma cousine, non. (Et puis c'est pas ma faute si on habille mieux ses chaises que ses filles dans les magasins de couture). Mais entre vous et moi, je ne m'étais jamais attelée à la confection, la pure la dure, avec un patron, des manches (rhaaaaa des manches !!!) une doublure, un col, bref, un truc qui se tient quoi.
(non, cette image n'est pas extraite du film "teeth")
Et pour le coup, j'avoue que j'y ai mis vraiment beaucoup, beaucoup de temps et de patience. Du coup, pour l'essayage ultime, j'ai fait péter les bottes de 8 cm de talons, histoire d'avoir la classe. Au final, j'ai un peu l'air d'une majorette et il est probable que j'ai fait flipper quelques voitures sur la route, mais je vous laisse le soin de juger tout ça.
Le tout doublé s'il vous plait ! Alors, au vu du temps mis pour la faire, je ne lance pas ma collection printemps/été demain, mais en attendant, faire un truc qui tombe nickel sur soi, ça remonte le moral de n'importe âme, plus que toutes les Ben&Jerry's du monde !
Allez, les loulous :
Petit avant goût de la suite : la biennale d'art contemporain de Lyon, et, avec un peu de chance, le retour des enquêtes paysanne !
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